QUI SUIS-JE ?
Praticien en hypnose Imaginale et ericksonienne, je vous propose des séances sur mesure pour vous accompagner dans le dépassement des écueils de la vie et dans la progression de votre accomplissement personnel.
Pour mener à bien cette noble mission, j’ai développé une technique spécifique et originale, l’hypnose imaginale, basée sur la visualisation d’images symboliques et sur leur interprétation psychologique. En parallèle j’ai suivi une formation de praticien en hypnose ericksonienne et j’ai obtenu la certification à l’école de l’Arche en 2019.

Et la boucle…
Lorsque je repense au parcours qui m’a mené à la pratique de l’hypnose, je peux voir le long détour circulaire que j’ai effectué pour revenir, en définitive, au point de départ, mais enrichi d’une expérience de plus de trente ans dans l’exploration et la création des images — expérience qui aura toute sa valeur dans l’élaboration de ma pratique de « l’hypnose imaginale ».
Cobaye en hypnose
Tout commence lorsque j’avais 13 ans, alors que ma mère prenait des cours d’hypnose. En tant que comédienne, elle avait naturellement le sens du spectacle, et il était fréquent qu’elle organise à la maison des séances avec ses amis au cours desquelles je servais volontiers de cobaye pour la démonstration des différentes techniques hypnotiques qu’elle venait juste d’apprendre, le clou de la séance étant l’immanquable catalepsie entre deux chaises ! A cette époque, l’apprentissage de l’hypnose était fortement teinté d’un aspect spectaculaire. Néanmoins, même si les intentions de cette pratique ne correspondaient pas tout à fait aux notions actuelles d’accompagnement et de soutien qui sont les miens aujourd’hui, un certain bien-être personnel était tout de même recherché.

Apprenti hypnotiseur
C’est justement le souvenir de ce bien-être particulier, que j’avais vécu de nombreuses fois dans un état hypnotique profond, et qui m’était resté en mémoire, qui me motiva pour mener une certaine expérience avec un ami, quelques temps après. A cette période un peu trouble de ma vie — j’avais 17 ou 18 ans —, je consultais un psychologue qui m’avait appris à pratiquer seul, une forme de sophrologie dont les effets apaisants me rappelaient l’agréable sensation de l’état d’hypnose. Je ne sais plus très bien comment nous en sommes arrivés là avec mon ami, mais nous voilà dans son appartement pour que j’expérimente sur lui, en tant que sujet, une sorte de mélange improvisé d’hypnose et de sophrologie. Assez rapidement, les yeux fermés, allongé, il semble entrer dans une transe profonde et plaisante, et se met à m’expliquer qu’il peut nous voir, tous les deux, depuis un coin du plafond, comme si son esprit était sorti de son corps… Et là, je commence à légèrement paniquer, car je me dis que je ne sais pas du tout comment gérer quelqu’un qui sort de son corps ! Et lorsqu’il me raconte qu’il se trouve maintenant en train de marcher dans un champ de blé, je ne sais vraiment pas quoi faire ! Aussitôt j’interromps l’expérience, ne voulant pas risquer de faire n’importe quoi et de perdre, dans un autre monde, l’esprit de mon camarade qui, lui, semble tout à fait à l’aise avec ce qu’il est en train de vivre.
La voix de l’intuition

Autre étape fondamentale dans mon parcours circulaire, l’année de mes 19 ans, lorsque je me retrouvai pour la première fois exposé aux toutes nouvelles images de synthèse en 3D qui commençaient à envahir la télévision. L’ère du numérique débutait à peine, et l’on était encore loin de pouvoir réaliser des films d’animation comme Toy Story et Avatar. Mais j’ai très vite été attiré par ces mondes virtuels qui donnaient à voir d’une manière tout à fait réaliste des mondes impossibles, irréels, fantastiques, et dans lesquels j’avais une très forte envie de plonger pour les découvrir, pour les explorer, pour les vivre. Et un jour, je ne saurais préciser lequel, une pensée fulgurante, et peut-être un peu folle, me traversa le cerveau comme une flèche, et je me dis : « Ces images animées, ces réalités virtuelles, ont la faculté de guérir l’âme ! » Je n’avais absolument aucun argument rationnel à avancer pour étayer une telle affirmation, mais elle me paraissait d’une évidence incontestable. Il s’agissait en vérité d’une intuition très forte qui, muée rapidement en certitude, ne m’a jamais quitté depuis. Jusqu’à ce que 30 ans plus tard je découvre l’hypnose imaginale qui allait, d’une certaine manière, confirmer sa véracité, mais absolument pas comme je me l’étais imaginé. Je n’en étais pas encore là.
Le Big Plan
Pour transformer mon intuition en réalité tangible, je me suis donc mis à élaborer, du haut de mes 19 ans, un plan d’action à long terme qui devait me permettre dans un futur lointain de créer des mondes virtuels que des personnes possédant des troubles psychologiques pourraient visionner, dans lesquels ils s’immergeraient, suivraient des parcours précis et réaliseraient des actions spécifiques susceptibles d’avoir des effets notables et bénéfiques sur leur psychisme. Je me mis donc à lire des livres de psychologie et j’intégrai une école de communication visuelle. J’aurais pu, et peut-être dû, choisir d’apprendre à fabriquer des images 3D, ce qui paraissait logique étant donné mon objectif de créer des réalités virtuelles, mais pour une raison assez mystérieuse, il m’a paru plus judicieux de commencer à comprendre la manière dont on communique avec les images. En considérant la façon dont je sais maintenant que l’inconscient communique avec notre « moi conscient » grâce aux images symboliques, je vois maintenant à quel point ce choix avait du sens — sens qui m’échappait totalement à l’époque.
E la nave va

Après mes études de graphisme, je commençai à travailler dans des agences de communication, puis à mon compte en tant que freelance, puis j’ai ouvert un studio de communication visuelle à Paris — le fond de l’œil —, puis une filiale à Moscou. Et pendant tout ce temps, j’essayais tant bien que mal d’appliquer mon plan et de trouver les moyens de créer des images animées qui guérissent l’âme ! J’avais bien réalisé en 2008 un film documentaire d’animation sur la vie et les œuvres de Frida Kahlo (« Frida Kahlo, à travers le masque »), mais, bien que j’en sois particulièrement fier, il ne semblait pas guérir grand monde. Malgré tous mes efforts, mes multiples tentatives restaient vaines, mais je persistais malgré tout, toujours habité par mon intuition initiale.
Premier voyage
En 2017, un événement fondateur me fit, en quelque sorte, revenir au point de départ de ma quête d’une manière inattendue. J’étais installé à Moscou depuis un an déjà, et dans mon entourage évoluait une amie proche qui avait un sérieux problème de gestion de la colère et qui me faisait régulièrement et sérieusement sortir de mes gonds. Là encore, je ne sais pas vraiment quand ni comment l’idée de l’hypnose m’est venue à l’esprit, mais j’ai repensé à cet état particulier de limpidité bienfaisante que j’avais connu en tant que cobaye hypnotique de ma mère. Je me suis dis que cela ne lui ferait pas de mal de rentrer dans cet état et d’appréhender sa problématique coléreuse sous un angle un peu plus distancié et apaisé, ce qui pourrait lui permettre de trouver de nouvelles façons d’agir moins destructrices — et moi de rester bien sagement dans mes gonds ! Aussi lui ai-je proposé une séance d’hypnose. J’ai à nouveau concocté une recette à ma sauce, basée sur mes lointaines expériences de jeunesse, mais aussi sur mes lectures récentes qui s’orientaient autour de la localisation de la conscience, des expériences de mort imminente, des visions dans le chamanisme, etc. Et là, pendant la séance, voilà mon amie qui me décrit une fulgurante traversée du Cosmos, parmi les étoiles et les planètes ; puis l’accostage sur une plage paradisiaque sur laquelle un serpent semble l’attendre patiemment ; puis le serpent qui s’enroule autour d’elle, pénètre dans son oreille et fusionne avec elle de telle sorte qu’elle peut ressentir en elle sa souplesse toute serpentine ! Après quelques autres péripéties fantastiques, mon amie revient à elle, apaisée et émerveillée par l’expérience qu’elle vient de vivre. Et moi de mon côté, je suis totalement fasciné, car le voyage onirique qu’elle vient de me décrire ressemble étonnamment aux expériences de voyages chamaniques dont je viens de lire le récit dans les livres de Michael Harner (« La voie du Chamane » ; « Caverne et Cosmos »). Mais surtout, ce qui m’émerveille, c’est la justesse, la simplicité et l’intelligence de la réponse proposée par l’inconscient à sa problématique : à la rigidité cassante des excès de colère, l’inconscient lui oppose la flexibilité du serpent. Et s’ajoute à cela sa fusion symbolique avec le serpent qui indique clairement que cette idée de souplesse fait maintenant partie de sa structure psychique, se diffusant, s’infusant lentement en elle, et tempérant petit à petit ses colères, de telle sorte que deux ans plus tard, je peux confirmer que mon amie s’est considérablement assagie !

Silence ! Moteur ! Action !
Cette première séance produisit en moi une véritable illumination ! J’avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis tant d’années, mon Graal personnel : ce monde virtuel dans lequel on s’immerge, peuplé de ces fameuses images animées qui soignent ! Mais en l’occurrence, j’étais véritablement surpris de constater qu’il ne s’agissait pas là, comme je le croyais, de simples films d’animation comme ceux que l’on voit sur les écrans, dans le monde physique, mais bien plutôt d’une expérience de réalité virtuelle psychique que l’on vit avec toute son âme à l’intérieur même de soi ! Je n’étais pas le producteur, ni l’auteur, ni le réalisateur, c’est l’inconscient de mon amie qui s’était chargé de tous ces rôles, et avec infiniment plus de talent que je n’en aurais jamais ! Mon apport consistait plus humblement à créer un contexte favorable à la plongée dans ce monde et à l’émergence de ces images, et à accompagner mon sujet tout au long de son voyage. Mais c’est à la fin de la séance, au moment où nous avions dans les mains, pour ainsi dire, toutes ces images, ces « visions » à décrypter pour en comprendre le sens au travers de leur symbolisme, que mon expérience dans la communication visuelle a pu jouer pleinement.
La voie à suivre
J’ai par la suite réitéré l’expérience à plusieurs reprises avec mon amie, puis avec d’autres amis et membres de ma famille, et maintenant avec mes clients. A chaque séance, l’hypnose les immerge dans une aventure unique qui leur fait vivre une réalité virtuelle plus vraie que nature, des décors paradisiaques ou totalement énigmatiques, des situations pleines d’enseignements, des sensations intenses et subtiles qui sollicitent les cinq sens, des choix déterminants à effectuer, des rencontres magiques avec des personnages fantastiques (Guide intérieur, anges, animaux de pouvoir, enseignants, alliés), des métamorphoses qui transforment l’âme, etc. Chaque personne, fortement impressionnée par ces « voyages », se retrouve enrichie par de nouvelles connaissances, une nouvelle visions de soi, et peut-être le début d’une nouvelle relation avec soi-même, plus attentive, plus respectueuse, plus aimante aussi. Quant à ces « images qui guérissent », guérissent-elles vraiment ? Je ne peux bien évidement pas me permettre de l’affirmer avec certitude, je préfère considérer cette idée comme l’expression symbolique des processus d’auto-régulation de notre inconscient, qui nous aident à dépasser les écueils de notre vie et qui nous guident sur le chemin de notre accomplissement.

Le mandala symbolique
J’ai nommé ma pratique « hypnose imaginale », et j’ai concentré mes efforts sur son perfectionnement et sur l’établissement d’une base théorique solide reposant sur les idées et concepts de Carl Jung avec son « imagination active », de Henry Corbin et son « monde imaginal », et de Michael Harner avec le « voyage chamanique ». Et pour compléter, j’ai ajouté un quatrième coin à cette quadrature du cercle que constitue l’hypnose imaginale : la formation de praticien en hypnose Ericksonienne que j’ai suivie à l’école de l’Arche et dont j’ai obtenu la certification en 2019.
… boucla !
Aujourd’hui, la boucle est bouclée, et avec l’hypnose imaginale, une nouvelle boucle commence vers l’infini…
